Les sirènes Je resterais bien à Saint-Malo, manger quelques bateaux Mais de mes yeux d’enfant coulent des larmes de sang Alors je crains de partir au bras de quelques sirènes Elles viennent de mon passé, d’une nuit d’ébène Tortueuses et vicieuses elles déchirent mon esprit Moqueuses et délicieuses elles caressent mon corps Elles ne me lâchent pas, même endormi Je sombre et suffoque dans une petite mort Excitées par la houle, elles sortent d’une danse Je les retrouverai quand je serai rance Funèbres, leurs doigts m’aspirent vers le fond Mon cerveau craque en vielle dépression